Les Objectifs

Cette Marche vise à faire prendre conscience du danger de la situation mondiale que nous traversons, situation marquée par la probabilité élevée de conflit nucléaire, par l'armement croissant et par la violente occupation militaire de certains territoires.
Cette proposition de mobilisation sociale sans précédent, est impulsée par le Mouvement Humaniste à travers ses organismes, à l'initiative de Monde sans Guerres et avec le total soutien du Centre des Cultures, du Centre Mondial d'Études Humanistes, de La Communauté pour le Développement Humain et du Parti Humaniste
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Les propositions de la Marche Mondiale

Pour éviter la catastrophe atomique, nous devons dépasser la violence, en exigeant :
- le désarmement nucléaire à l'échelle mondiale,
- le retrait des troupes étrangères de territoires occupés,
- la réduction progressive et proportionnelle de l'armement conventionnel,
- la signature entre pays de traités de non-agression,
- et que les gouvernements renoncent à utiliser les guerres comme moyen de résoudre les conflits.
Il est urgent de créer une conscience en faveur de la Paix et du désarmement. Mais il est également nécessaire de réveiller une conscience de la non-violence qui rejette non seulement la violence physique mais aussi toute autre forme de violence (économique, raciale, psychologique, religieuse, sexuelle, etc.). Cette nouvelle sensibilité, en s'installant touchera les structures sociales et ouvrira ainsi le chemin vers la future Nation Humaine Universelle. Nous revendiquons le droit de vivre en paix et en liberté. On ne vit pas libre lorsque l'on vit menacé.
La Marche Mondiale est un appel à toute personne à joindre son effort et à assumer sa responsabilité de changer notre monde, en dépassant sa propre violence, développant une attitude non-violente, tout d'abord avec son entourage le plus proche et ensuite jusqu'où son influence peut parvenir.

Les actions

La Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence inspire déjà des initiatives et des activités les plus diverses qui vont se multiplier dans les prochains mois. L'une d'elle sera le parcours symbolique d'une équipe qui marchera en traversant près de 100 pays. Elle commencera le 02 octobre (Journée internationale de la non-violence) à Wellington, en Nouvelle-Zélande et s’achèvera le 02 janvier 2010 au pied du Mont Aconcagua, Punta de Vacas, en Argentine.

Durant tout ce temps, dans des centaines de villes, des marches, des festivals, des forums, des conférences et d'autres événements seront réalisés pour faire prendre conscience de l'urgence de la paix et de la non-violence.
Et partout dans le monde, les campagnes d'adhésions à la Marche permettront que ce signal soit répercuté et démultiplié au-delà de ce qui était imaginable jusqu'à présent.
Pour la première fois dans l'histoire, un événement de cette ampleur se met en marche à l'initiative des gens.
La véritable force de cette Marche nait de l'acte simple de celui qui, en son âme et conscience, adhère à une cause digne et la partage avec d'autres.

26.5.09

Prendre conscience du degré de violence atteint par notre société et du danger réel de l'arme nucléaire

L'Humanisme, une alternative « au libéralisme à outrance », à la crise financière, économique, sociale, au risque d'un conflit nucléaire ... De quelle manière ? Avec quels moyens ?

Alain Ducq : La crise actuelle n'est pas simplement une crise économique, c'est plus fondamentalement une crise existentielle et culturelle. Le libéralisme est basé sur les ambitions personnelles et la peur, il a imposé une culture de la consommation. Les pays développés représentent 20% de la population mondiale, mais ils dépensent près de 80% des richesses mondiales. Il ne reste 20% pour les 80% de population restant. L'humanisme a une toute autre direction, il organise l'économie en fonction d'une direction qui vise à l'évolution de tous les êtres humains et non pas sur la base d'une accumulation matérielle imbécile. Concernant le danger de l'arme nucléaire, la réponse est simple : les pays qui sont dotés de l'arme nucléaire doivent se mettre d'accord pour détruire leur arsenal immédiatement.
Un protocole avec un calendrier concret l'a rendu possible pour les armes chimiques, c'est aussi possible pour les armes nucléaires. Le désarmement est très urgent car la situation est loin d'être sous contrôle. Il y a un risque élevé d'accident qui pourrait avoir des conséquences en chaîne imprévisibles.

Votre parti propose des candidats aux élections européennes. Quels sont les motivations et les objectifs de cette participation électorale à un niveau européen ?

Alain Ducq : La première motivation est de faire prendre conscience du degré de violence atteint par notre société et du danger réel de l'arme nucléaire. Le gouvernement français est à la botte du complexe militaro-industriel et aussi fortement influencé par le lobby pro-nucléaire et les médias ne nous informe pas des dangers qui existent aujourd'hui.
Il est urgent de construire une nouvelle culture de la paix et de la non-violence. La liste « la Force de la non-violence » est initiée par le parti humaniste, mais des personnes d'autres associations y participent aussi. Notre priorité est de faire prendre conscience de la nécessité urgente de la paix et la non-violence au-delà d'un quelconque drapeau. Les humanistes se présentent aux élections européennes dans 5 autres pays (Espagne, Portugal, Belgique, Italie, Hongrie).

Selon le manifeste du parti humaniste, l'Europe « n'est pas un peuple... ». Elle n'est pas non plus « une unité socio-économique... ». Qu'est ce l'Europe ? Quel modèle européen votre parti aspire-t-il à édifier ?

Alain Ducq : L'Europe a une longue histoire dans laquelle se mélangent les guerres, invasions, moments d'obscurantisme mais aussi de grands apports à l'évolution humaine. Aujourd'hui l'Europe se trouve à un carrefour où deux voies s'ouvrent devant elle. L'une des voies est celle de la violence, de la discrimination, de l'exploitation et de l'exclusion. L'autre est de se constituer en une région ouverte à la solidarité, à la diversité des cultures, une Europe qui renonce définitivement à la guerre et s'engage à l'avant-garde de la nation humaine universelle. Le choix entre ces deux voies ne va pas être pris par les politiciens, mais par chacun d'entre nous. C'est chacun d'entre nous, qui construit le monde de demain par ce qu'il fait aujourd'hui. Le choix est dans les mains de chacun et le fait de ne pas vouloir choisir est aussi un choix.

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