L'Humanisme, une alternative « au libéralisme à outrance », à la crise financière, économique, sociale, au risque d'un conflit nucléaire ... De quelle manière ? Avec quels moyens ?
Alain Ducq : La crise actuelle n'est pas simplement une crise économique, c'est plus fondamentalement une crise existentielle et culturelle. Le libéralisme est basé sur les ambitions personnelles et la peur, il a imposé une culture de la consommation. Les pays développés représentent 20% de la population mondiale, mais ils dépensent près de 80% des richesses mondiales. Il ne reste 20% pour les 80% de population restant. L'humanisme a une toute autre direction, il organise l'économie en fonction d'une direction qui vise à l'évolution de tous les êtres humains et non pas sur la base d'une accumulation matérielle imbécile. Concernant le danger de l'arme nucléaire, la réponse est simple : les pays qui sont dotés de l'arme nucléaire doivent se mettre d'accord pour détruire leur arsenal immédiatement.
Un protocole avec un calendrier concret l'a rendu possible pour les armes chimiques, c'est aussi possible pour les armes nucléaires. Le désarmement est très urgent car la situation est loin d'être sous contrôle. Il y a un risque élevé d'accident qui pourrait avoir des conséquences en chaîne imprévisibles.
Votre parti propose des candidats aux élections européennes. Quels sont les motivations et les objectifs de cette participation électorale à un niveau européen ?
Alain Ducq : La première motivation est de faire prendre conscience du degré de violence atteint par notre société et du danger réel de l'arme nucléaire. Le gouvernement français est à la botte du complexe militaro-industriel et aussi fortement influencé par le lobby pro-nucléaire et les médias ne nous informe pas des dangers qui existent aujourd'hui.
Il est urgent de construire une nouvelle culture de la paix et de la non-violence. La liste « la Force de la non-violence » est initiée par le parti humaniste, mais des personnes d'autres associations y participent aussi. Notre priorité est de faire prendre conscience de la nécessité urgente de la paix et la non-violence au-delà d'un quelconque drapeau. Les humanistes se présentent aux élections européennes dans 5 autres pays (Espagne, Portugal, Belgique, Italie, Hongrie).
Selon le manifeste du parti humaniste, l'Europe « n'est pas un peuple... ». Elle n'est pas non plus « une unité socio-économique... ». Qu'est ce l'Europe ? Quel modèle européen votre parti aspire-t-il à édifier ?
Alain Ducq : L'Europe a une longue histoire dans laquelle se mélangent les guerres, invasions, moments d'obscurantisme mais aussi de grands apports à l'évolution humaine. Aujourd'hui l'Europe se trouve à un carrefour où deux voies s'ouvrent devant elle. L'une des voies est celle de la violence, de la discrimination, de l'exploitation et de l'exclusion. L'autre est de se constituer en une région ouverte à la solidarité, à la diversité des cultures, une Europe qui renonce définitivement à la guerre et s'engage à l'avant-garde de la nation humaine universelle. Le choix entre ces deux voies ne va pas être pris par les politiciens, mais par chacun d'entre nous. C'est chacun d'entre nous, qui construit le monde de demain par ce qu'il fait aujourd'hui. Le choix est dans les mains de chacun et le fait de ne pas vouloir choisir est aussi un choix.
Alain Ducq : La crise actuelle n'est pas simplement une crise économique, c'est plus fondamentalement une crise existentielle et culturelle. Le libéralisme est basé sur les ambitions personnelles et la peur, il a imposé une culture de la consommation. Les pays développés représentent 20% de la population mondiale, mais ils dépensent près de 80% des richesses mondiales. Il ne reste 20% pour les 80% de population restant. L'humanisme a une toute autre direction, il organise l'économie en fonction d'une direction qui vise à l'évolution de tous les êtres humains et non pas sur la base d'une accumulation matérielle imbécile. Concernant le danger de l'arme nucléaire, la réponse est simple : les pays qui sont dotés de l'arme nucléaire doivent se mettre d'accord pour détruire leur arsenal immédiatement.
Un protocole avec un calendrier concret l'a rendu possible pour les armes chimiques, c'est aussi possible pour les armes nucléaires. Le désarmement est très urgent car la situation est loin d'être sous contrôle. Il y a un risque élevé d'accident qui pourrait avoir des conséquences en chaîne imprévisibles.
Votre parti propose des candidats aux élections européennes. Quels sont les motivations et les objectifs de cette participation électorale à un niveau européen ?
Alain Ducq : La première motivation est de faire prendre conscience du degré de violence atteint par notre société et du danger réel de l'arme nucléaire. Le gouvernement français est à la botte du complexe militaro-industriel et aussi fortement influencé par le lobby pro-nucléaire et les médias ne nous informe pas des dangers qui existent aujourd'hui.
Il est urgent de construire une nouvelle culture de la paix et de la non-violence. La liste « la Force de la non-violence » est initiée par le parti humaniste, mais des personnes d'autres associations y participent aussi. Notre priorité est de faire prendre conscience de la nécessité urgente de la paix et la non-violence au-delà d'un quelconque drapeau. Les humanistes se présentent aux élections européennes dans 5 autres pays (Espagne, Portugal, Belgique, Italie, Hongrie).
Selon le manifeste du parti humaniste, l'Europe « n'est pas un peuple... ». Elle n'est pas non plus « une unité socio-économique... ». Qu'est ce l'Europe ? Quel modèle européen votre parti aspire-t-il à édifier ?
Alain Ducq : L'Europe a une longue histoire dans laquelle se mélangent les guerres, invasions, moments d'obscurantisme mais aussi de grands apports à l'évolution humaine. Aujourd'hui l'Europe se trouve à un carrefour où deux voies s'ouvrent devant elle. L'une des voies est celle de la violence, de la discrimination, de l'exploitation et de l'exclusion. L'autre est de se constituer en une région ouverte à la solidarité, à la diversité des cultures, une Europe qui renonce définitivement à la guerre et s'engage à l'avant-garde de la nation humaine universelle. Le choix entre ces deux voies ne va pas être pris par les politiciens, mais par chacun d'entre nous. C'est chacun d'entre nous, qui construit le monde de demain par ce qu'il fait aujourd'hui. Le choix est dans les mains de chacun et le fait de ne pas vouloir choisir est aussi un choix.
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